Article paru dans "Sud-Ouest"
Pharmacie : des centaines d'emplois menacés par la défaillance du groupe de promotion MBO
Un désastre se prépare dans le domaine de la visite médicale : le groupe MBO, numéro un français de la prestation de services dans ce secteur, est en cessation de paiements. Le tribunal de commerce de Nanterre tiendra demain une audience pour évoquer le sort d'au moins deux de ses sociétés : l'entreprise éponyme MBO et Innovex MBO, qui emploient 620 et 175 salariés. Le sort de la société SDIT, spécialisée dans la visite médicale à temps partiel, n'était pas connu hier.
MBO a été fondé il y a dix ans par Marc-Henri Boy, ancien dirigeant du laboratoire américain BMS, et par le holding de Nicolas Minkowki. Le but essentiel du groupe était de proposer à des industriels de la pharmacie des services de promotion externalisés de leurs médicaments auprès des médecins libéraux, des hôpitaux et des pharmaciens. Certains des réseaux créés par MBO peuvent être mis au service d'un seul laboratoire pour augmenter la force de frappe commerciale de ce client lors du lancement d'un nouveau produit. D'autres réseaux sont mutlicartes.
Acompte.
Après un âge d'or, ce type de prestation est en repli du fait de la volonté des pouvoirs publics de limiter la promotion de certaines classes de médicaments. À la suite d'une baisse du chiffre d'affaires et des contrats, M. Boy, injoignable hier, a annoncé il y a quelques jours la situation de cessation de paiements. MBO et Innovex MBO n'ont payé qu'un acompte de 1 000 euros sur les salaires d'octobre, tandis que les cartes de carburant ne sont plus valables. À l'image de Jean-Philippe Verreaux (CFE/CGC), les syndicalistes sont d'autant plus furieux et angoissés qu'un précédent comité d'entreprise, le 1er octobre, ne leur avait pas laissé présager un tel désastre.
Un désastre se prépare dans le domaine de la visite médicale : le groupe MBO, numéro un français de la prestation de services dans ce secteur, est en cessation de paiements. Le tribunal de commerce de Nanterre tiendra demain une audience pour évoquer le sort d'au moins deux de ses sociétés : l'entreprise éponyme MBO et Innovex MBO, qui emploient 620 et 175 salariés. Le sort de la société SDIT, spécialisée dans la visite médicale à temps partiel, n'était pas connu hier.
MBO a été fondé il y a dix ans par Marc-Henri Boy, ancien dirigeant du laboratoire américain BMS, et par le holding de Nicolas Minkowki. Le but essentiel du groupe était de proposer à des industriels de la pharmacie des services de promotion externalisés de leurs médicaments auprès des médecins libéraux, des hôpitaux et des pharmaciens. Certains des réseaux créés par MBO peuvent être mis au service d'un seul laboratoire pour augmenter la force de frappe commerciale de ce client lors du lancement d'un nouveau produit. D'autres réseaux sont mutlicartes.
Acompte.
Après un âge d'or, ce type de prestation est en repli du fait de la volonté des pouvoirs publics de limiter la promotion de certaines classes de médicaments. À la suite d'une baisse du chiffre d'affaires et des contrats, M. Boy, injoignable hier, a annoncé il y a quelques jours la situation de cessation de paiements. MBO et Innovex MBO n'ont payé qu'un acompte de 1 000 euros sur les salaires d'octobre, tandis que les cartes de carburant ne sont plus valables. À l'image de Jean-Philippe Verreaux (CFE/CGC), les syndicalistes sont d'autant plus furieux et angoissés qu'un précédent comité d'entreprise, le 1er octobre, ne leur avait pas laissé présager un tel désastre.